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Lyon 2011- 2012

Contenu des répétitions pour les concerts 2012 : 7 avril 2012 (Saint Étienne-Chok Théâtre)– 28 avril (représentation à Lyon) – 27 juin 2012 (représentation à Saint Étienne-Chok Théâtre)

Les galants indiscrets -DO#

Julien Tiersot (Alpes françaises)

Le galant indiscret - Tiersot

Barbillat et Touraine (Bas Berry)

Galant indiscret Berry

Vincent + Michel Gablin.
Un samedi au soir, je m’en vais voir ma mie,
Ouvrez ouvrez la porte, la belle si vous m’aimez,
Vous êtes à la chaleur, et moi à la rigueur.

Voix de femmes (En superposition)
De bon matin, je m’suis levé, au chant de l’alouette,
Dans mon chemin rencontre, un garçon allemand,
Qui allait voir sa blonde à la rigueur du temps. (Ne pas doubler)

Voix d’hommes.
La belle lui répond, comme une fille sage,
Je n’ouvre pas ma porte, vous reviendrez tantôt,
Quand mon père et ma mère seront dans le repos.

+ Un samedi au soir, je m’en vais voir ma mie.

Voix de femmes (En superposition)
Où t’en vas tu, d’où reviens tu ?, voilà minuit qui sonne,
“Je vais voir ma maîtresse,là-bas dans sa maison,
D’entrer dans sa chambrette, j’ai bien la permission,
J’ai bien la permission”.

Voix de femmes (+ Boucles Voix d’hommes)
La belle qui n’est pas loin, entendit ses devises,
“Grand Dieu Vierge Marie, Empêchez moi d’aimer,
Car ce garçon volage vient ici me tromper.

Voix d’hommes. (+ Version Tiersot Voix de femmes)
Ouvrez, ouvrez la porte ouvrez, Marguerite ma mignonne,
Je suis nu, je grelotte, en danger de geler,
Belle ouvrez moi la porte, et laissez moi entrer,
Et laissez moi entrer

Voix de femmes. (+ Version Tiersot Voix d’hommes)
Gèlerais tu, mourerais tu, je n’ouvre pas ma porte,
En passant par la ville, galant tu t’es vanté,
Que j‘étais une fille, faite à tes volontés,
Faite à tes volontés

Voix d’hommes. (+ Version Tiersot Voix de femmes + Boucles Voix de femmes)
Oh Dieu de Dieu que j’ai d’malheur, combien je suis à plaindre,
J’ai perdu ma maîtresse, pour avoir trop parlé,
Jamais homme ni femme, n’sauront plus mes secrets,
N’sauront plus mes secrets.

Le Beau conscrit – MI

Julien Tiersot (Alpes françaises)

Beau conscrit

Michel Gablin
« Je viens te faire mes adieux
Avec regret, ma Rosalie.
Je viens de tirer la milice,
J’ai attrapé le mauvais sort.
Cela me causera la mort
De te quitter, ma Rosalie. »

Claire
« Mon cher amant, que dis-tu là ?
En te voyant, je fonds en larmes.
Il en faut parler à mon père,
S’il a de l’or et de l’argent :
C’est pour te faire un remplaçant ;
Qu’il sacrifie ma fortune. »

Michel Gablin, Néfissa, Vincent
« Pour de l’argent, j’en ai assez,
Mais je suis trop de belle taille.
J’ai parcouru ville et village,
Par tout pays aux environs,
J’n’en ai point trouvé d’aussi grand :
Ma Rosalie, faut que je parte ! »

Michel Leroy, Romain
Le lendemain au point du jour,
J’ai rencontré mon capitaine.
« Bien le bonjour, mon capitaine,
Je vous apporte de l’argent :
Sera pour faire un remplaçant ;
Je le ferai quoi qu’il m’en coûte. »

Voix de femmes
« Monsieur, la loi nous le défend
De remplacer de si beaux hommes.
Nous vous mettrons de la Garde Impériale,
Vous entrerez dans ce beau corps ;
Vous y serez tambour major,
Ferez honneur à votre famille. »

Voix d’hommes + Néfissa
Me retournant les larmes aux yeux,
Aussitôt j’ai mis la main à la plume :
« O Rosalie, ma Rosalie,
Reçois ma lettre avec douleur !
J’ai tant pleuré, versé des pleurs
Qu’elles ont effacé l’écriture ! »

Nicolle Chovet
« Hélas ! que vais-je devenir ?
Je vais me rendre religieuse.
Je vais me rendre religieuse,
Religieuse dans un couvent ;
Je pleurerai mon cher amant,
Le sort de ma tendre jeunesse. »

Quelques voix de femmes
Le sort de ma tendre jeunesse. »
En superposition : Vincent chante :

J’ai fait une maîtresse
Trois jours y a pas longtemps.

J’ai perdu ma maîtresse – MI

Julien Tiersot (Alpes françaises)

Julien Tiersot

Vincent, Romain
J’ai fait une maîtresse
Trois jours y a pas longtemps.
Mais par mon peu d’adresse,
L’autre jour,
J’ai perdu ma maîtresse
Au point du jour.

Où irai-je me plaindre
Moi, pauvre infortuné ?
J’irai-z- au vert bocage
M’y cacher,
Pour entendre le rossignol
Chanter.

Rossignolet sauvage,
Le messager des bois,
Apprends moi ton langage
Et ta chanson ;
Donne moi des nouvelles
De Françon.

Françon est bien malade,
En danger de mourir.
Françon n’est pas malade,
Ce dit-on :
Regrette en mariage
Un beau garçon.
Adieu, Françon ma mie,

L’objet de mes amours.
J’irai-z-en Italie
Finir mes jours.
Adieu, Françon ma mie,
Pour toujours.

Pierrot fit un bouquet

La chanson populaire et les écrivains romantiques. Julien Tiersot

Pierrot fit un bouquet

En canon (après 2 pulsations phrase B)

Néfissa – Isabelle
Pierrot fit un bouquet de toutes fleurs jolies
De sa main le porta à la Jeanne sa mie.

Claire – Maguy
« Tenez mie, tenez, voilà la départie »
« Quelle départie est-ce, Pierrot, mon ami Pierre ? »

Nicolle – Catherine
« La départie est que mon père me marie. »
« Celle que vous prenez, est-elle bien jolie ? »

Néfissa – Isabelle
« Pas si jolie que vous, mais elle est bien plus riche. »
« Richesse n’est qu’un vent, beauté est une rose.»

Mon père me marie

Collectage Haut Rouergue

Néfissa
Mon père me marie à l’âge de quinze ans,
Il me fait un homme de quatre-vingt dix ans,
Et moi pauvre fillette, comment passer mon temps.
Et moi pauvre fillette, comment passer mon temps.

Isabelle
Le premier soir des noces quand on se met au lit,
Me tourne les épaules, et se met à dormir,
Et moi pauvre fillette, comment passer la nuit.
Et moi pauvre fillette, comment passer la nuit.

Claire
Le lend’main chez mon père, je m’en vais en courant,
Bonjour, bonjour mon père, le bonjour soit pour vous,
Vous m’avez fait prendre un homme, qui ne vaut rien du tout.
Vous m’avez fait prendre un homme, qui ne vaut rien du tout.

Néfissa
Prends patience ma fille, c’est un vieillard marchand,
Il est un peu malade, peut-être qu’il mourra,
Tu seras l’héritière, de tout ce qu’il aura.
Tu seras l’héritière, de tout ce qu’il aura.

Nicolle
Oh diable la richesse quand le plaisir n’y est pas,
J’aimerais mieux un homme à mon contentement,
Que toutes les richesses de ce vieillard marchand.
Que toutes les richesses de ce vieillard marchand.

Maguy
Je voudrais voir tous les vieillards, enfermés dans une tour,
Avec de la paille, et du feu tout autour,
Et moi pauvre fillette, toujours brûlant d’amour.
Et moi pauvre fillette, toujours brûlant d’amour.

Catherine
Je voudrais voir tous les garçons, enfermés dans un salon,
Avec des mandolines, des violons tout autour,
Et moi pauvre fillette, toujours brûlant d’amour.
Et moi pauvre fillette, toujours brûlant d’amour.

La chanson du déserteur – FA#

Julien Tiersot (Alpes françaises)

Julien Tiersot

Michel Leroy – Michel Gablin
Je me suis engagé pour l’amour d’une brune,
L’engag’ment que j’ai fait a été déguisé.
J’ai pris l’argent du roi et puis j’ai déserté.

S’ajoutent Vincent et Romain
À mon chemin faisant, j’rencontr’mon capitaine,
Mon capitaine me dit : « Où vas -tu sans souci ?
Là-haut sur ces vallons, rejoins ton bataillon »

Voix de femmes + bouche fermée Néfissa
Là-haut sur ces vallons, pas d’eau claire aux fontaines.
J’ai pris mon sabre en bas, mon fusil sur mon bras,
Je me suis défendu comme un vaillant soldat.

4 Voix d’hommes
Le premier coup tiré, je tue mon capitaine.
Mon capitaine est mort,et moi je vis encore :
Peut être dans trois jours, ce sera -z-à mon tour.

S’ajoutent bouches fermées voix de femmes – Basse
L’on m’a pris, l’on m’a m’né dessus la place d’armes; – 2 voix de basses bouches fermées
L’on m’a bandé les yeux avec un mouchoir bleu. – Avec les paroles
Pour me faire mourir sans me faire souffrir.

Que l’on prenne mon coeur dedans une serviette;
Et puis vous l’enverrez à ma chère maîtresse :
Qu’elle me fasse l’honneur d’ensevelir mon coeur.

Trio
Tous les regrets que j’ai, c’est de ma tendre mère,
Qui a tant passé de nuits pour me faire dormir :
Ell’n‘a pas de plaisir, son fils va mourir.

La Triste Noce – SOL

Achille Millien (Morvan)

Achille Millien : Évelyne Girardon

Maguy
J’ai fait l’amour sept ans,
Chantons le rossignolet,
J’ai fait l’amour sept ans,
Sept ans sans rien en dire.

Maguy, Catherine, Michel
Au bout de sept années,
Le galant se marie.

Maguy, Catherine, Isabelle : mélodie
« Je me marie lundi,
Je t’invite à mes noces. »

Nicolle, Jacqueline, Vincent
« J’n‘irai pas à tes noces,
Mais j’irais voir les danses. »

Claire, Romain
« Si tu viens voir les danses,
Faut te faire un peu propre. »

Claire, Nicolle
La belle n’a pas manqué,
Se fit couper trois robes.

Voix de femmes, Voix d’hommes sur le refrain
A tout ‘ dans ‘ qu’ell ‘ dansait,
La bell ‘ changeait de robe.

Voix d’hommes
N’eut pas changé trois fois,
La belle est tombée morte.

Voix d’hommes
Tous les gens se disaient :
« Hélas ! la triste noce ! »

Néfissa
La mariée répond :
« Moi, j’ n’en suis pas la cause.

Voix de femmes, Voix d’hommes sur le refrain
Pourquoi m‘épousait il,
S’il en aimait une autre ? »

Le salut à la mariée & Quand les gars sont à marier – FA

Le premier thème est extrait du recueil de Julien Tiersot: Chansons populaires recueillies dans les Alpes Françaises. Le second thème (Quand les gars sont à marier) à été transmis à Evelyne Girardon par André Lalycan. Lui-même la détient d’Angèle Lalycan de Mohan (Morbihan) qui nomme ce chant: “Chant à tête reposée”.

Salut à la mariée - Tiersot

Michel Gablin – Romain : mélodie
Vincent : voix de dessous. Michel Leroy : voix de dessus
Nous vous saluons, la charmante épousée
Nous vous saluons, avec tous vos amis
Sans oublier votre aimable chéri

Nous vous offrons un beau bouquet de roses
Environné de fleurs et de jasmin
C’est pour bannir la belle tous vous chagrins

Voix de femmes
Quand les gars sont à marier
Bien aimables ils sont assez
Mais quand il sont mariés dedans leur ménage
Sont comme des lions déchaînés menant le tapage

Nous vous offrons des pommes puis d’amandes
Prenez, mangez, servez-vous sans façon
Et puis goûtez si notre vin est bon

Buvons un coup à la santé des filles
Sans oublier ces beaux amusements
Que nous prenions la belle dans un temps

Voix de femmes
Ils te diront de faire ceci
Ils te diront de faire cela
Faire, faire, il te faudra pauvre malheureuse
D’un seul coup tu sentiras leur main outrageuse

Voix d’hommes en polyphonie
Jeunes époux d’une épouse accomplie
Aimez vous bien et on vous aimera
Aimez la paix et on vous bénira

Allez, partez, commencez le ménage
Allez, partez, vivez plus de cent ans
Environnés des plus charmants enfants

Voix de femmes
Quand les hommes ils seront bons
Les poules deviendront dindons
Les poules de devenir dindons ce n’est pas la nature
Jamais homme ne sera bon que par aventure

Voix de femmes
Quand les femmes feront du mal
Les coqs monteront à cheval
Les coqs de monter à cheval ce n’est pas la nature
Jamais femme ne fera mal que par aventure

Le mal marié

Julien Tiersot (Alpes françaises)

Le mal marié - Tiersot

Vincent
Mon père me marie, malgré ma volonté,
M’a donné une femme qui ne fait que gronder.

Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Vincent
Je viens de la journée, tout mouillé, fatigué.
Je lui ai dit : « Madame, y’a t’il de quoi souper ? »

Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Michel Gablin
« Ah ! soupe et ressoupe, car pour moi j’ai soupé.
Tiens voilà les eaux sales, si tu veux les manger. »

Tous
Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Michel Leroy
« Je m’en vais à la danse, la dans’pour y danser,
Quand ça viendra dix heures, tu viendras me chercher. »

Tous
Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Romain
« Tu prendras un’ lanterne, un flambeau allumé,
Tu me diras : « Madame, Vous plaît-il de venir ? »

Tous
Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Romain
« Tu prendras de la paille, tu couch’ras sous mon lit,
Tu me diras : « Madame, vous plaît-il de dormir ? »

Tous
Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Tous
Mon père me marie, malgré ma volonté,
M’a donné une femme qui ne fait que gronder.

Tous
Hélas, pourquoi se mari’ t’on ?
Moi qui étais si heureux garçon !

Mon Saint – Blaise

Isabelle
Mon Saint Blaise donnez – moi un mari,
Qu’il soit bossu, qu’il soit tordu, qu’il soit ventru !
Et il m’en a donné un !

L’amour et la richesse (Les rochers) – MI

Catherine

Barbillat et Touraine – Bas Berry

L'amour et la richesse

Adieu Alexandrine (Version du Vivarais) – MI

Vincent d’Indy – Ardèche
Alexandrine - Vincent d'Indy

Romain, Vincent
Adieu, Alexandrine, adieu ! Je te quitte les larm(es) aux yeux.
Je m’en vais dans les Indes, dans ce mauvais pays,
Car le roi le commande, il faut lui obéir.

Michel Leroy, Michel Gablin
Mais dans les Indes où je serais, Une lettre je t’écrirai.
J’t’écrirai une lettre de ma fidélité- Tuilage voix de femmes
Voix de femmes
Et si je suis enceinte, oui, je te le dirai.

Voix de femmes
Adieu, adieu, amour trompeur, tu m’as déshonoré mon cœur,
Tu m’as grossi la taille et pâli ma couleur,
Et moi Alexandrine, j’ai perdu mon honneur.

Michel Leroy, Romain : mélodie
Vincent, Michel Gablin : ligne d’harmonisation
Si ton honneur tu as perdu, Sandrine tu l’as bien voulu.
Ne fallait pas me suivre la nuit de pas à pas,
De ton libertinage, tu t’en repentiras.

Voix de femmes
Voilà, comment font les garçons ! Quand ils ont fait les polissons,
Ils s’en vont à la guerre, au service du roi,
Et laissent leurs maîtresses, là-bas dans l’embarras.

Voix d’hommes
Sandrine, si tu m’en croyais, chez ton père tu resterais.
Tu trouverais sans doute quelque garçon nigaud,
Qui serait bien en aise, d’avoir des fruits nouveaux.

Ah que les femmes y sont bêtes

Normandie (CD En revenant de noces – Association La Loure)

Mené par Néfissa

Ah que les femmes y sont bêtes, d’obéir à leurs maris,
Moi j’n‘ai un comme tous les autres, je lui fais d’la fantaisie.(bis)

Le matin quand je me lève, je commande à mon mari,
D’aller balayer la chambre, d’y faire promptement le lit.(bis)

Quand je pars pour la grand’ messe, je commande à mon mari,
D’aller à la boucherie, m’acheter un bon rôti.(bis)

Quand j’reviens de la grand’ messe, si le rôti n’est pas cuit,
Une tranche de pain sec, je lui donne comme souvenir.(bis)

quand je pars pour le grand bal, je commande à mon mari,
D’aller chercher ma mantine, mon manteau pour me vêtir.(bis)

Ah les dames du grand bal, me disent : Oh ! quel bon mari,
Faites le rentrer dans la danse, nous allons boire avec lui.(bis)

Ah mes dames mes belles dames, mon mari ne boit pas ici,
J’ai du bon vin dans ma cave, c’est pour moi et mes amis,
J’ai de l’eau dans ma citerne, c’est assez pour mon mari.

Les plus heureux – MI

Collecte en Ardèche : Sylvette Beraud Williams

Je suis garçon le plus heureux - Ardèche

Michel Leroy
Je suis garçon le plus heureux, de m’être engagé en mariage,
D’avoir épousé une femme à mon gré, qu’elle sache tout faire,
Toujours travailler sans jamais se lasser,
À toutes sortes d’ouvrages. (bis)

Quand je vais prendre mes plaisirs, avec mes amis à la ville,
Elle me dit : « Mon mari, allez vous divertir, pour passer votre ennui,
C’est mon plus grand plaisir de vous voir divertir,
Avec d’aimable compagnie. » (bis)

Quand vient l’heure de me coucher, mon lit est chauffé au plus vite,
Mon lit est chauffé, mes bas blancs sont quittés, elle me déshabille,
Elle me dit : « Mon mari, allez vous reposer,
Vous dormirez bien tranquille. » (bis)

Jeunes garçons à marier, cherchez à trouver la pareille,
Cherchez à en trouver une à votre gré, qu’elle sache tout faire,
Il est bien exposé qu’elle vous fasse chercher,
Les quatre coins de la terre. (bis)

Oh que je suis heureuse - Ardèche

Maguy en superposition à partir du 2ième couplet
Oh que je suis heureuse, de m’être mariée,
Mon mari m’aime et moi je l’aime, nous aimons tous les deux,
Oh que je suis heureuse,
Quand mon mari va boire, moi je vais avec lui.

Mais quand ils viennent à l’heure, à l’heure de minuit,
Me dit mignonne, charmante pouponne, veux tu de la liqueur,
Oh que je suis heureuse, et mon mari m’en donne,
Pour rafraîchir mon cœur.

Mais quand ils viennent à l’heure, à l’heure de se lever,
Me dit mignonne, charmante pouponne, couches toi jusqu’au jour,
Oh que je suis heureuse, je ferais la cuisine,
La cuisine à mon tour.

Parlons de boire – MI ou MIb

Transmise par Eudoxie Blanc, Mieusy (Quincy – Haute-Savoie)
Collecte Jean-Marc Jacquier

Photo Eudoxie Blanc

RFParlons De Boire.mp3

Isabelle – Catherine
Quand on est marié, les hommes nous chagrinent,
Dedans le cabaret, faut aller les chercher!
Mari emm’nez vous en, le p’tit enfant qui pleure, Voix de femmes
Mari emm’nez vous en, n’dépensez plus d’argent ! Voix de femmes

Voix de femmes à l’unisson
Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !

Isabelle
Si j’avais épousé un homme qui soit riche,
Il me dira coquine, tu manges tout mon bien,
Toutes les voix de femmes
Il me dira coquine, en me traitant d’ivrogne,
Tu manges tout mon bien, mes enfants n’auront rien!

Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !

Isabelle
Si j’avais épousé un homme qui fut pauvre,
Michel Gablin
Ce serait en danger des peines à porter,
Isabelle
Il y’ aura les enfants qui m’appelleront mère, Catherine voix de dessus
Toutes les voix de femmes
Mère donnez nous du pain car nous avons bien faim!

Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !

Isabelle
Si j’avais épousé un homme qui fut beau,
Michel Leroy
Ce serait en danger des cornes à porter !
Isabelle
Il aura des maîtresses qui me la joueront belle ! Catherine voix de dessus
Toutes les voix de femmes
Il me fera cocu en mangeant mes écus ! Catherine voix de dessus

Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !

Jacqueline mélodie + Néfissa + Catherine
Si j’avais épousé un homme qui fut laid,
J’verrais devant mes yeux, ce grand visage affreux,
Je verrais pas à pas, ce visage déplorable, Catherine voix de dessus
Je verrais pas à pas c’que mon coeur n’aime pas. Catherine voix de dessus

Toutes les voix de femmes
Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !
Toutes les voix d’hommes
Parlons de boire, voilà toute ma gloire !
Parlons toujours d’aimer, ne jamais se marier !

Suite du mariage – RÉ

C’est aujourd’hui que je prends un époux, Le régiment des filles, Galants qui sont à ma porte, À minuit : Chansons populaires du Nivernais et du Morvan recueillies par Achille Millien et J.G. Penavaire.

C’est aujourd’hui que je prends un époux

C'est aujourd'hui que je prends un époux

Catherine
C’est aujourd’hui que je prends un époux,
Cet allié, Grand Dieu qu’il me soit doux !
Prions le ciel, qu’il soit fidèle,
Dans nos plus tendres amours, pour y finir nos jours.

Isabelle
C’est aujourd’hui ce grand engagement,
Que je désire depuis longtemps,
Dans notre ménage, nous serons sages,
Grand Dieu que c’est joli, quand on est bien uni !

Maguy
Au bout de quelque temps nous aurons des enfants,
Qui nous appelleront papa, maman,
Garçons ou filles, de bonne mine,
Remplis de gaieté, ces charmantes beautés.

À minuit

À minuit

Néfissa
À minuit, on frappe à ma porte, on me dit que c’est mon mari !
Si c’est lui, que l’Diable l’emporte, je n’veux plus coucher envers lui !

J’veux coucher avec mon compère, Mon mari, il ne me dit rien,
J’veux coucher avec mon compère, Mon compère il me divertit.

Galants qui sont à ma porte

Galants qui sont à ma porte

Galants qui sont à ma porte, quel présent m’apportez-vous ?
Le présent que j’ vous apporte,
Belle le recevrez-vous ?

Si c’est un présent honnête, comment le refuserions-nous ?
Le présent que j’ vous apporte,
C’est l’présent de ma culotte !

Le régiment des filles

Le régiment des filles

Romain
Je voudrais bien me marier, l’amour m’a défendu la pipe.
Mais je suis garçon politique, un garçon bien aimé,
Oui, je la fumerai la pipe, oui, je la fumerai.

Michel Leroy
Dans le moment vient à passer un joli régiment de filles,
Mais il y a ma sœur la cadette, qui en est le lieutenant,
Et moi, le commandant des filles, et moi le commandant.

Vincent
Qui qu’est le plaisir le plus doux, c’est d’promener sa mie à l’ombre,
Mais en l’embrassant sur la bouche, en lui disant : ma catin,
L’entretien de l’amour me coûte, l’entretien de l’amour.

Michel Gablin
Je voudrais bien me marier, l’amour m’a défendu la pipe.
Mais je suis garçon politique, un garçon bien aimé,
Oui, je la fumerai la pipe, oui, je la fumerai.

Galants qui sont à ma porte

Voix de femmes
Galants qui sont à ma porte, quel présent m’apportez-vous ?
Le présent que j’vous apporte,
Belle le recevrez-vous ?

Voix d’hommes
Si c’est un présent honnête, comment le refuserions-nous ?
Le présent que j’vous apporte,
C’est l’présent de ma culotte !

En superposition au thème précédent

Néfissa
À minuit, on frappe à ma porte, on me dit que c’est mon mari !
Si c’est lui, que l’Diable l’emporte, je n’veux plus coucher envers lui !

J’veux coucher avec mon compère, Mon mari, il ne me dit rien,
J’veux coucher avec mon compère, Mon compère il me divertit.

C’est un paradis sur terre – FA

Collecte Jean Marc Jacquier (Cranves Salles – Haute-Savoie) auprès d’Auguste et Raymond Boccard.
Source : « Bella Louison », éditions Terres d’Empreintes.

Michel Leroy
Un jour mon père me mit z’en tête de me marier,
Croyant ma fortune faite je l’ai z’accepté,
Prenant femme volage et non point sans raison,
Vous pouvez tous le croire d’ici à Lyon.

C’est un paradis sur terre que d’être garçon,
Marié y’a trop à faire, je vous en réponds (bis)

Michel Gablin
Après neuf mois de mariage voilà t’un enfant,
Moi croyant ma fortune faite comme auparavant,
Hélas pauvre bougre il faut bercer l’enfant,
Pendant que ma bourgeoise dort tranquillement.

C’est un paradis sur terre que d’être garçon,
Marié y’a trop à faire, je vous en réponds (bis)

Romain
Tout par un dimanche soir étant au cabaret,
Ma femme avec une lanterne venait me chercher,
Me prenant par les oreilles elle me traîne à la rue,
Et moi pauvre bougre je m’croyais foutu.

C’est un paradis sur terre que d’être garçon,
Marié y’a trop à faire, je vous en réponds (bis)

Vincent
Maintenant qu’ma femme est morte je suis bien content,
Quand je veux faire la noce, y’a plus d’empêchement,
Quand j’voulais boire chopine, il fallait m’en priver,
Ce n’était qu’à la sourdine que j’pouvais y aller.

C’est un paradis sur terre que d’être garçon,
Marié y’a trop à faire, je vous en réponds (bis)

Le bambocheur

Triste et galante / La femme du cordonnier : Chansons populaires du Nivernais et du Morvan. Recueillies par Achille Millien, J G Penavaire. Editions : Centre Alpin et Rhodanien d’Ethnologie.

Le Bambocheur

Bourdon MIB (mélodie commence sur sa quinte SIB)

Néfissa – Vincent -Unisson
Triste galant’, la femme du vieux Lambour,
Qui a le cul de plâtre et les fesses de velours.
Elle s’en va d’auberge en auberge,
Pour chercher son mari, Ladéra, avec une lanterne.

« Bien le bonjour, Madame l’hôtesse, bonjour,
Recevez mon bonjour, mon mari est-il là ? »
« Il est là-haut dans la plus haute chambre,
Qui s’divertit fort bien, Ladéra, avec notre servante. »

Voix de femmes à l’unisson
« Bonjour ivrogne,pilleur de cabaret,
Bonjour ivrogne,pilleur de cabaret,
Toi t’es ici, tu fais de bonne chère,
Moi et mes enfants, nous sommes à la misère. »

En deux groupes
Arrgt texte Bambocheur E.Girardon

« Va-t’en ma femme, va-t’en vers tes enfants,
Va-t’en ma femme, va-t’en vers tes enfants,
Moi j’suis ici, auprès d’ma mie ma blonde,
Et je n’entends pas que personne m’y gronde. »

La pauvre femme, s’en va toujours pleurant,
La pauvre femme, s’en va toujours pleurant,
« Pleurez mes enfants, le sort de votre père,
Devant qu’il soit jour, vous n’aurez plus de mère. »

« Pourquoi ma mère, que vous dites cela,
Pourquoi ma mère, que vous dites cela,
Nous savons bien que nous avons un père,
Il est bambocheur, nous en serons de même. »

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